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Archives par mot-clef : métro
J’ai peur dans le métro
J’ai peur dans le métro
Monter et descendre vite, vite.
Mais du monde, y en a trop
Et moi, je suis si petite.
Vite, sauter, mais pas les pieds joints
Sinon, je n’y arriverai point.
Et tous ces gens affairés
Feraient bien d’accélérer.
Vite, j’entends la sonnerie
J’ai peur que les portes se ferment.
Vite, j’ai peur, je crie
Maman, tiens-moi d’une main ferme !
Mais maman est occupée à faire monter
La poussette de ma petite sœur.
Elle n’a pas l’air de s’alerter
Et moi, vraiment, j’ai si peur.
Ne plus monter, ne plus descendre
Quand la sonnerie retentit.
Je veux bien mais le métro peut-il attendre
Quand tout le monde n’est pas encore sorti ?
Je sais que je pourrais être forte
Si elles pouvaient attendre, les portes !
Mais comme je n’en suis pas bien sûre
Pour moi, c’est vraiment dur.
C’est décidé, tant pis, je pousse.
Car, moi, j’ai trop la frousse.
Regards dans le métro
Je suis dans le métro
Où, sans un mot de trop,
L’adolescent fanfaron,
Fait aux filles les yeux ronds.
Et encore ce matin,
Un homme, sur un strapontin,
Sur ses rêves, paupières clauses,
Se laisse aller à sa narcose.
Regards inquisiteurs de vieilles femmes,
Yeux plissés pour mieux voir,
Observent, à la bouche le blâme,
Les nymphettes court vêtues de noir.
Visages avenants et regards d’excuses
De deux personnes qui se sont heurtées.
Regards indiscrets, sur la page, jetés,
De la voisine, dans son livre recluse.
Regards qui se dérobent, évitent,
Pour ne pas croiser
Celui de robots automatisés
Qui pourraient s’énerver vite.
Regards passionnés d’amoureux
Qui se cherchent et se prennent,langoureux,
Echanges avec les yeux d’un baiser sur la bouche
Bien que leurs corps ne se touchent.
Yeux écarquillés, émerveillés,
De ceux de Gelsomina frères,
De cet enfant piaffant, éveillé,
Et debout en un éclair.
Regard implorant du mendiant
Qui survit d’expédients
Enfermé dans sa solitude
Loin de toute sollicitude.
Mes yeux retrouveront les vôtres, peut-être,
A notre prochain voyage.
Et par ce commun bagage
Nous apprendrons à nous connaître.
Déjà, à vous tous, de nouveau, je pense.
De nous, ils disent tout sans ambivalence.
Yeux rayonnants de ceux qui n’ont vécu que du bien
Ou yeux éteints de celui qui n’attend plus rien.
Trajet
Partir,
Courir.
Puis j’attends.
Pas très longtemps.
Mais c’est déjà trop :
Il n’est pas tôt.
J’aimerais être arrivée
Avant de m’être levée.
Enfin arrive la rame
J’entends son lointain tam-tam,
Rythme matinal
De notre capitale.
Agacée,
Pousser.
Puis se laisser
Bercer.
Dans le wagon bourré
Danser, serrés.
Au rythme des cahots,
Nous allons au boulot.
Allegro molto
Ma non tropo.
Ne pas oublier la chance
De pouvoir suivre cette cadence.
D’autres nous envient
Cette vie.
Publié dans Scènes de tous les jours
Marqué avec boulot, métro, trajet, wagon
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