Lorsque je l’ai vue toute perdue des sanglots dans la voix
Parlant de l’anniversaire du décès de son mari,
J’ai pensé qu’heureusement notre amour s’est tari,
Heureusement qu’à présent je suis sans toi.
Lorsque je vois mon amie déprimer
De se voir et de voir son amour vieillir,
Je pense qu’heureusement tes sentiments tu as réprimés.
Heureusement, je ne te verrai pas défaillir.
Lorsque je vois des couples s’étreindre, s’embrasser,
Je nous vois tous deux tendrement enlacés
Et je pense, qu’heureusement, tu as eu peur
Car finalement je ne conserverai que le bonheur.
Cet amour si fragile, nous n’avons su le défendre.
Nous avons laissé les liens se distendre.
Et à défaut d’être à présent vraiment heureux
Du moins ne connaîtrons-nous pas le chagrin d’avoir vécu à deux.