Inspiré par le ballet éponyme de Anne Teresa De Keersmaeker,
par l’oeuvre « Musique pour 18 musiciens » de Steve Reich
et la météo
Là.
Odeur
De pluie
Qui arrive.
Lourde senteur
De terre mouillée.
La terre implore les cieux.
Elle n’en peut plus d’attendre.
De cet impudique appel olfactif,
Fiévreuse, elle s’élance déjà vers eux
Leur criant son envie d’être fécondée.
Soudain,
Un silence se fait.
Un nuage passe, rapide.
L’herbe frémit sous sa caresse.
L’onde se propage de loin en loin.
Les premières gouttes tombent enfin.
Elles rebondissent comme des repentirs,
Puis glissent, se ratent ou se cognent, s’unissent
Se multipliant à l’infini, aigües comme des virgules.
Pizzicati assourdissants et joyeux,
Qui pénètrent cette terre avide.
Comment distinguer la terre du ciel
Tous deux intimement entremêlés
Tous deux géniteurs désormais.
L’air se fait plus léger.
Le ciel est bleu tendre.
La terre apaisée
Va pouvoir attendre
Les semis
de l’été.
Bonjour je savais ´ c’est un sentie profond de tout ce qui nous entoure .l’attente de la pluie un silence totale ´ les arbres ont ce silence avec leurs bras ouvertes vers le ciel on dirais une attente statuaire merci pour cette partage bisous Mahé