-
Mes pages les plus récentes
Pour accéder à mes pages par thèmes
Mes pages par ordre chronologique
Si vous préférez retrouver les pages sur un calendrier
Si vous préférez retrouver les pages par mots-clés
accident avenir bonhomme de neige boulot Bénéhard calories Chahaignes chant chat château cirque connexion couleur coup de foudre déception dépendance Elias flocon Hannah hirondelle informatique institutions jardin kilogrammes luge lumière maison Marçon migraine mot mouvement métamorphose métro Nicolas Opéra papy peur photos pluie regard smiley trajet trépas wagon week-end
Archives mensuelles : avril 2013
Heureusement
Lorsque je l’ai vue toute perdue des sanglots dans la voix
Parlant de l’anniversaire du décès de son mari,
J’ai pensé qu’heureusement notre amour s’est tari,
Heureusement qu’à présent je suis sans toi.
Lorsque je vois mon amie déprimer
De se voir et de voir son amour vieillir,
Je pense qu’heureusement tes sentiments tu as réprimés.
Heureusement, je ne te verrai pas défaillir.
Lorsque je vois des couples s’étreindre, s’embrasser,
Je nous vois tous deux tendrement enlacés
Et je pense, qu’heureusement, tu as eu peur
Car finalement je ne conserverai que le bonheur.
Cet amour si fragile, nous n’avons su le défendre.
Nous avons laissé les liens se distendre.
Et à défaut d’être à présent vraiment heureux
Du moins ne connaîtrons-nous pas le chagrin d’avoir vécu à deux.
Publié dans Amours, Emotions
Laisser un commentaire
Le voyage immobile
Je m’y suis tellement projetée
Je l’ai tant anticipé
Allongée sur mon canapé
Impossible de savoir s’il est rêve ou réalité.
Ranger et nettoyer la maison,
Préparer et descendre les valises,
Ça a toujours été ma hantise
Quelle que soit la saison.
Tout caser dans la voiture
Bien accrocher ma ceinture.
Et là, sitôt assise savourer
Tout ce qui pourrait m’entourer.
Je peux enfin apercevoir
Les quais de Seine remplaçant les trottoirs.
Le bitume est changé en terre meuble.
Les arbres succèdent aux immeubles.
J’ouvre la fenêtre pour mieux sentir
L’herbe et le feu de cheminée.
Et accrochée à mon volant, déterminée,
Je sens une allégresse m’envahir.
Le soleil se lève. Je suis éblouie par des reflets.
De chaque côté le décor continue à défiler.
Libre à moi de m’arrêter pour des photos
Ou de continuer pour arriver plus tôt.
Des chevaux galopent parallèles à la voiture
Pendant que des vaches broutent leur pâture.
Je reconnais chaque tournant de route
Chaque haut de côte, aucun doute.
Et finalement c’est l’habitude.
Je chantonne et baille de lassitude.
J’éprouve l’envie de m’étirer
Et me sens hypnotisée, comme aspirée.
Et je sursaute sur le canapé où je m’étais endormie.
Apparemment, j’ai eu un problème d’allumage
Et si je veux revoir plus sûrement mes amis
Voilà qu’il me faut recommencer ce voyage.