Une petite maison
Sans tuffeau ni ardoise
Une petite maison
Pas très bourgeoise.
Posée sur le coteau
Comme un château
Mais sans barrières,
Humble comme chaumière.
Abri pour des outils
Refuge des viticulteurs
Contre la pluie, la forte chaleur
Quand le travail ralentit.
On y partage le casse-croûte :
Rillettes et saucissons,
Côteau-du-Loir et Jasnières sans doute,
Entre amis, sans façons.
Et lorsqu’elle est désertée
De toute activité
Les amoureux s’y enlacent,
Tendrement s’y embrassent.
Une maison de vigne
Toujours nous fait signe.
On y va en toute saison
Quelle qu’en soit la raison.
Modeste apparition
Chargée de souvenirs.
Réceptacle d’émotions,
De travail, câlins et rires.
Je l’avais oubliée
Sans que je le sache.
Mais sur ce ciel d’orage acier,
Blanche, elle se détache.
Et perdue dans un autre temps,
Tel un cep, je reste plantée
A l’observer en cette fin d’été,
Étonnée de la reconnaître tant.
Merci d’être venue me rendre visite pour me souhaiter une bonne année. J’ai découvert avec plaisir votre blog et bien sûr, cet hommage rendu aux petites maisons de vignes à travers un joli poème m’a beaucoup plu. J’aime beaucoup.
A mon tour, je vous souhaite une bonne et heureuse année et surtout une bonne santé.
Je prévois d’organiser une rencontre de blogueurs à Jupilles le 1er week-end d’Avril. J’espère que vous pourrez être des nôtres.
Bien amicalement,
Bernard
Ces si petites maisons ont comme une allure du temps
Un doux regard sur le vallon où s’abritait conjugaison !!!
Et déclinaison de mots susurrés.